La reconnaissance maternelle - blog
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Et la reconnaissance maternelle ?

Suite à un sms...

Il y a quelque temps, j’ai demandé à mes amies ce dont elles avaient le plus besoin après être devenues mamans. L’une d’elles m’a répondu que ce qui lui manquait le plus, c’était la reconnaissance pour tout ce qu’elle fait. Cela m’a profondément touchée, car je reconnais ce sentiment. J’ai donc décidé de partager mes réflexions et les outils que j’utilise pour combler ce besoin.
Et c’est vrai, les mères manquent de reconnaissance. Les tâches quotidiennes que nous accomplissons sont perçues comme normales, banales, et sans importance. Bien souvent, une mère vit « deux journées » : celle de la femme-professionnelle, valorisée, puis celle de la femme-maman, rarement reconnue.
Je me suis rendu compte de cette double journée il y a quelques années. Un jour, après une matinée de travail à la crèche (6h30-14h00), une stagiaire m’a dit : « Oh, la chance ! Tu as en congé cet après-midi ! » Une collègue a répliqué : « Non, elle commence sa deuxième journée. » Cette remarque m’a marquée. Après mon rôle d’éducatrice, je me précipitais pour être à la maison avant que mes enfants ne rentrent de l’école, préparant le goûter et les conduisant à leurs activités. La moindre perturbation – frustration d’un enfant, un imprévu, ou un simple feu rouge – pouvait dérégler cette organisation

Le reférentiel interne ?

Bref, je suis sûre que tu connais cette sensation de surcharge intense, et que tu l’as déjà vécu une fois. Quand c’est comme ça j’ai la sensation d’avoir un embouteillage cérébral, ou un gros nœud dans la tête et je suis dans l’impossibilité de le démêler, du moins à l’instant T

Et tout ce travail, bien que gigantesque, est considéré comme normal, tellement banal que personne ne pense à dire

⭐️ Merci pour le repas
⭐️ Merci pour le trajet
⭐️ Merci pour le ménage
⭐️ Merci pour les courses
⭐️ Merci pour….

L’idéal serait d’avoir un référentiel interne, une sorte de boussole personnelle qui nous permettrait de connaître et d’évaluer nos compétences sans attendre la reconnaissance des autres. Cependant, on ne m’a jamais appris à construire ce référentiel, alors à 40 ans passés, je m’y attelle sérieusement. Je m’efforce aussi de développer celui de mes enfants, en particulier celui de mes filles, en valorisant leurs efforts et en leur montrant les résultats de leurs actions.

C’est un peu triste que le proverbe « On n’est jamais mieux servi que par soi-même » soit si vrai, car la reconnaissance de notre famille fait toujours plaisir.

Petite anecdote

C’est un peu triste que le proverbe « On n’est jamais mieux servi que par soi-même » soit si vrai, car la reconnaissance de notre famille fait toujours plaisir.

En écrivant, je pense à une maman de mon entourage qui, lorsqu’elle cuisine, s’autocongratule : « Aujourd’hui, j’ai fait un repas délicieux. » Au début, cela m’a paru prétentieux, mais en goûtant son plat, je lui ai fait remarquer que c’était vraiment bon. Personne d’autre ne l’a félicitée, bien que son mari et ses fils se soient régalés. J’ai compris plus tard qu’elle agissait ainsi par manque de reconnaissance.

Les sentiers et l'auroroute

Chacune de nous trouve ses stratégies pour se sentir reconnue. Pour ma part, je m’efforce de relever le positif, j’écris des « To-Do listes inversées » (où je note tout ce que j’ai accompli dans la journée et je m’accorde des « vus »). Nous avons instauré un rituel avec mon mari : chaque soir, avant de dîner, nous remercions celui ou celle qui a cuisiné. J’ai aussi appris à accepter les compliments : quand on me disait « Oh, waouh ! Tu as fait tout ça ? » je répondais « Ce n’est rien, c’est normal. » Maintenant, je dis plutôt « Oui, c’était beaucoup. » Ce n’est pas toujours facile, mais avec de la persévérance, cela devient naturel.

Adopter une nouvelle habitude peut être difficile au début, mais avec le temps et l’effort, cela devient de plus en plus facile. Au début, c’est comme marcher sur un sentier que l’on doit défricher à la machette. Plus on emprunte ce sentier, plus il s’élargit et devient une route confortable, jusqu’à se transformer en une autoroute.

« Les sentiers deviennent des autoroutes »

Concept beaucoup exercé lors de mon passage dans le Village des Fabuleuses d’Hélène Bonhomme.
J’espère que nos enfants auront beaucoup moins de problèmes avec ce sentiment.

Un petit récap pour développer la reconnaissance

💡 Relever le positif, voir le verre à moitié plein
💡 Écrire ses gratitudes
💡 Faire la liste des choses que nous accomplies durant la journée
💡Accepter les compliments (pas d’excuses…)

Je peux t’aider à démêler ces sentiments et à mettre en place un outils qui pourraient soutenir ce processus. Tu peux me contacter.

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